Sur le terrain, à l’écoute, réactif, le FSJU Israël répond présent. En œuvrant au travers de partenariats avec les associations israéliennes, le FSJU Israël est fier de partager le bilan de ses actions en 2019.
Il est indéniable que l’année écoulée fut résolument tournée vers l’engagement, l’innovation et la poursuite de l’action du FSJU en faveur des plus démunis en Israël. De nouvelles initiatives en direction de la société civile Israélienne et des populations francophones, avec une attention particulière vers l’enfance et la jeunesse, deux des préoccupations essentielles du FSJU, ont jalonné 2019. Pour preuve, le soutien apporté au Village d’enfants Talpiot qui accueille des jeunes de 5 à 22 ans en danger, à l’Ecole d’Art et d’Expression dont l’objectif est d’agir pour les jeunes Olim français en perte de repères, tout en promouvant le patrimoine culturel français, notamment le théâtre, outil thérapeutique avéré, ou encore à l’institution Yad Rahel dont les centres éducatifs et thérapeutiques reçoivent des enfants en difficulté en leur apportant une aide indispensable. Mention spéciale également pour ‘Global Avenir’, le nouveau programme du FSJU en Israël, qui forme les jeunes francophones aux enjeux du secteur humanitaire et social en leur offrant une formation théorique et pratique en Israël et à l’international pour un engagement humanitaire de long terme. Enfin, on soulignera la participation active du FSJU au financement de bourses ayant permis à plus de 200 enfants de passer des vacances dignes de ce nom en 2019. Une action mise en place à travers le Projet Sderot Boston, l’association She el ou encore Lev Tov. « Opérer des programmes à impacts mesurables, pourvu de scénarios ambitieux, qui s’inscrivent dans les priorités de nos donateurs, avec la mise en place de synergies et de partenariats visant à réduire leurs coûts » telle est la volonté du FSJU, selon la directrice du FSJU Israël, Myriam Fédida, qui tient à préciser : « Les inégalités et les fractures sociales demeurent parmi les plus élevées de l’OCDE avec 2,345 000 million de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, dont 1 million d’enfants. Ces chiffres nous imposent de renforcer notre engagement solidaire auprès de la société civile israélienne et franco-israélienne, par notre soutien à des partenaires de terrain, expérimentés dans chacun des domaines d’action et d’intervention du FSJU. » Ainsi, que ce soit au travers de l’épicerie sociale de l’association Lev Tov, du programme de relogement d’urgence ‘Un toit pour tous’ mis en œuvre par le Cœur des Mamans , du projet Sderot Boston destiné à secourir les enfants exposés aux tirs de roquettes terroristes dans le Sud, ou encore du Jaffa Institute qui dispense à des femmes issues de milieux défavorisés les moyens nécessaires pour sortir de la précarité, se reconstruire personnellement et professionnellement, sans oublier le programme Nutritional Security de l’association Latet, offrant une aide alimentaire à des familles israéliennes en situation de précarité, via des colis alimentaire, la solidarité du FSJU s’est largement exprimée en 2019. A inscrire également au palmarès des actions solidaires, le lycée Beth Rahel Strauss, situé à Jérusalem qui accueille des élèves atteints d’autisme et de handicaps psychomoteurs variés nécessitant un encadrement sur mesure. Parmi les moments forts de l’année, on retiendra un Yom Haatsmaout pas comme les autres : « Alors que le feu des roquettes redoublait sur le Sud du pays, deux jours avant Yom Haatsmaout , nous avons vécu un moment magique quand nous avons réussi en 48 heures à emmener 200 familles au Zoo de Jérusalem, fêter dignement et comme chaque israélien, les 70 ans du pays » souligne Myriam Fedida. Pour elle, un seul vœu en ce début d’année 2020 : « que la générosité de nos donateurs nous permette de continuer et de développer nos actions, auprès de ceux qui ont besoin de nous, en espérant toutefois qu’ils soient de moins en moins nombreux ». David Hatchouel